De sources bien renseignées, l’hôpital de la renaissance celui qui était porteur d’espoir à son ouverture, serait en pleine régression de recette et de gestion. Selon nos sources, les recettes ont vachement diminué alors que les dépenses ont grandement augmenté. Ce constat pose un réel problème de déficit dans es résultats. 3 105 886 724 de FCFA (trois milliards 105 millions 886 mille 724 FCFA) demeurent inexplicables dans les comptes de cet hôpital. Pourtant l’État leur a facilité les taxes, les impôts, et les charges patronales. Rien que ce volet leur permet d’économiser 3 110 496 140 FCFA (trois milliards 110 millions 496 mille 140 FCFA). Pire, un contrôle opéré met en lumière une situation de dettes avec les fournisseurs. Plusieurs d’entre eux n’ont pas été payés. Ce montant s’élève à 2 219 075 635 FCFA, et les fournisseurs menacent de pas collaborer si la situation perdure. L’hôpital n’a pas produit de compte administratif prévu par la convention qui l’avait initié, en engageant sa propre personne en souscrivant des dettes à hauteur du montant ci-dessus énuméré sans l’approbation du comité de pilotage. L’IGE (inspection générale d’État) a adressé une lettre demandant une explication sur les comptes en souffrance. La suite, tout nos compatriotes l’attendent… À moins qu’elle soit absoute à l’échelle du classement qu’a fait Mr Senoussi Mahamat Ali à l’égard de sa belle mère, la mairesse Mariam Attahir épouse Djimet Ibet, que l’ancienne équipe l’avait épinglée dans de détournements de tracteurs, de faux recrutements de personnel, mais que l’IGE actuelle a tout simplement classé le dossier.

Voilà encore un autre aspect de la gestion des choses publiques dans notre pays. Le laisser-aller du pouvoir et l’incapacité des cadres que l’on nomme par instruction, sans mérite, adjoint aux détournements de deniers publics, plombe sans cesse toute initiative volontaire. Chaque entité veut s’enrichir absolument. Pauvreté du pouvoir, pauvreté du cœur, pauvreté de conscience, et manque de patriotisme absolu. Tel est notre dilemme. Le Tchad doit changer sur plusieurs aspects, pas seulement de régime.

Tchadanthropus-tribune.

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